Dans le cadre de « En scènes… Festival ! »,

Le P’tit Théâtre entre Nous

 Présente

« Alain Doucet, déjà sur scène ! »

Le samedi 18 juin, à Gomery, 20h30 (Salle l’Antarctique)

 Réservations auprès de Dominique Schmit, au 063 57 10 24 - PAF 8€ - 6€ (-18)

Un humour de chauffeur-livreur, un œil belgo-belge et la dérision qui va avec. Les ingrédients qui parsèment le spectacle d’Alain Doucet ont valu au comédien l’honneur de devenir un invité récurrent de Laurent Ruquier, dans « On ne demande qu’à en rire », sur France 2.

Le P’tit Théâtre, en guise d’apéritif de son festival des arts de la scène programmé en novembre 2011, a donc décidé d’inviter le comédien belge à se produire dans la salle familiale de l’Antarctique, à Gomery, le samedi 18 juin, à 20h30.

 Quoi de plus logique, après ses passages à « Sans chichis » (La 2), « 1000 feuilles » (RTBF), « On ne demande qu’à en rire » (France 2), « Bonjour quand même » (Le Première) ?

Candidat à un poste de commercial dans une société  spécialisée dans le transport du froid, Alain Doucet se retrouve, du jour au lendemain, au volant d’un camion pour livrer des frigos. Lui, qui a peur de conduire des poids lourds et n’a aucun sens de l’orientation, découvre le charme de la circulation embouteillée de Bruxelles et la solitude du livreur de fond. De quoi l’inspirer pour l’écriture de son premier roman, « Chauffeur – livreur, un roman belge » (Editions Nouvelles), et d’un one-man-show bourré d’humour, de farce et d’absurde, dans lequel Alain Doucet se balade entre Raymond Devos, Mister Bean et Jean-Paul Sartre.

Le spectacle sera suivi du concert de Bernod, groupe pop-rock-français (Bertrand Van Droogenbroek, Bruno Poncelet, Jean-Manuel Menestrina).

"Je suis né le 23/07/1972 à Charleroi (désolé). Je suis comédien… magicien… peut-être ventriloque… « chanteur »… un peu de gratte aussi… Je suis chauffeur-livreur dans les rues de Bruxelles… J’ai travaillé à la chaîne dans une usine de macaronis… J’ai aussi vendu des patates sur les marchés… Déménageur… croque mort… J’écris depuis l’âge de 38 ans…

Pourquoi je n’écrivais pas avant ? Parce que je n’écrivais pas. J’écris comme je peux, quand je peux, où je peux… J’ai toujours volé des heures à ceux qui m’employaient, volé du temps au gagne-pain pour réaliser mes petits projets personnels… J’écris à la sauvette comme j’ai toujours vécu : à la sauvette… Mon ton, mon écriture c’est de la vie, de la vie comme elle se présente… J’écris comme je parle, cette langue est un instrument, je joue de la gratte… Je mets ma peau sur la feuille… Je viens de terminer l’écriture d’un manuscrit de roman : « Le chauffeur-livreur » ( sûrement le 1er bouquin écrit dans un camion dans les bouchons )."

Alain Doucet