En scènes... Festival ! Les dix ans du P'tit Théâtre entre Nous

 

    

LE P'TIT THEATRE ENTRE NOUS FETE SES DIX ANS !

 

 

 

« En scènes… Festival ! » Ou les dix ans du P’tit Théâtre entre Nous

 

 

Dix ans. Dix saisons. Dix bougies à souffler. Et autant de tournées en cœur de Gaume et en bordure française. La troupe du P’tit Théâtre entre Nous s’apprête à fêter ses dix printemps. Avec grande joie, les 5, 6 et 7 novembre 2010. Trois jours consacrés aux arts de la scène réunis au sein d’une même affiche baptisée « En scène… Festival ! »

 

L’occasion de se remémorer les prémices de cette troupe implantée aujourd’hui au cercle l’Antarctique, à Gomery. Des prémices fondés par quelques anciens du patro de Chenois qui, un jour de mars 2001, ont décidé de monter sur les planches « C’est toi Louis ? », de Claude Raucy.

 

L’occasion aussi de se rappeler l’évolution de la troupe depuis. Nouveaux acteurs(trices), achat de matériel, nouvelles salles,… C’est que Le P’tit théâtre a gravi pas mal d’échelons depuis sa fondation, guidé notamment par l’adage de son président : « Soyons des amateurs. Oui, mais de bons amateurs. »

 

Enfin et surtout, l’occasion de remercier vivement un public fidèle, grandissant, indispensable et archi sympathique. lequel permet au P'tit Théâtre, chaque saison, d’agencer une dizaine de représentations. Ce public, la troupe le salue chaque année à travers une représentation dont l’intégralité des bénéfices est versée à une association caritative de la région.     

 

 

  


 

Cet anniversaire, l’ensemble de la troupe souhaite le partager avec ce public. Avec encore et toujours un éternel mot d’ordre : rire. Et du rire, croyez-nous, il va en pleuvoir durant ce week-end ! Pour preuve, la consistance du programme. Un panaché des arts de la scène qui alterne spectacles professionnels, spectacles amateurs, théâtre, improvisation et concerts.

 

 

« En scènes... Festival ! », le programme

 

Vendredi 5 novembre 2010

 

20h30 – Match d’improvisation : L’Habérézina (Habay-la-Neuve) vs Les laconiques anonymes (Bruxelles).

 

Rideau d’ouverture sur cette discipline venue tout droit du Québec, l’improvisation, qui se situe à la lisière de l’événement sportif et de l’art dramatique. Du sport, elle a gardé la forme. Du théâtre, le fond. Venez assister au match réunissant L’Habérézina, d’Habay-la-Neuve, et Les Laconiques Anonymes, de Bruxelles.

 

L'Habérézina, l'une des deux équipes d'improvisation amateur de la Province de Luxembourg, vient tout juste d'intégrer le championnat de la FBIA, la Fédération Belge d'improvisation amateur. Les jouteurs habaysiens partagent cette passion avec les Laconiques Anonymes, une équipe née en 2006 à Bruxelles. A Uccle précisément, dans laquelle les Gaumais ont rapidement trouvé leurs jumeaux. Aujourd'hui, ils se plaisent à se nommer... l'Habbucle !

 

Le 5 novembre pourtant, il s'agire de les départager sous les jets de pantoufles, les coups de sifflet du trio arbitral et les conseils du maître de cérémonie. A vos cartons, prêts ? improvisez !

 

 

http://www.haberezina.canalblog.com

http://www.offshore-diving.com/laconiques/

 

 

 

 

 

23h00 – Concert gratuit : Les Humbles Tartarins.

 

Poumtchac, poumtchac, un peu de chanson française, une touche de folk-rock, un soupçon de reggae, une pointe de ska, de temps à autre un peu de punk, la musique des Humbles Tartarins est un joyeux mélange. Mais quand on leur demande, ils disent qu'ils font de la musique engagée et festive. Il y en a pour tous les goûts, en somme !

 

Les cinq compères fredonnent des textes qui traitent du monde actuel, de ses (leurs ?) déboires, de ses (leurs ?) espoirs. Des sujets qui ont inspiré et inspireront sans doute toujours les musicos qui, à l'instar de ces Humbles Tartarins, soutiennent corps, âmes et instruments, que la révolution, ça se fait en chanson !

 

Nul doute que les HT feront frétiller les consciences, vu la fanfare qui jonchent la scène. A côté du trio guitare-basse-batterie, tintent du violon, du Ukulélé, du piano, du melodica, de la flûte, de l'accordéon ou encore un de ces petits instruments que l'un d'eux aura exhumé d'une brocante.

 

http://www.myspace.com/leshumblestartarinslegroupe

 

 

 

 

 

 Suivi de soupe à l’oignon et d’un buffet de desserts offerts

 


Samedi 6 novembre 2010

 

15h00 – Spectacle professionnel pour enfants : « Tous en piste et la Diva », par la compagnie Pré en Bulle.

 

"Pré en Bulle". Leur nom, seul, fait déjà rêver. Comme le spectacle qu'ils proposent, d'ailleurs. Le genre de spectacle que les enfants regardent imperturbables, les yeux écarquillés de plaisir, comme si plus rien n'existait autour d'eux. Un pur instant de rêve, de magie comique, où s'entremêlent chant, comédie, jonglerie, rire, fous rires même. Comme de bien entendu !

 

Composée d'une trentaine d'artistes polyvalents, la Compagnie "Pré en Bulle" est un véritable big band des arts de la scène et de la rue. Echassiers, jongleurs, magiciens, comédiens, grimeurs, sculpteurs de ballons, animateurs, chanteurs, musiciens,... Ouf. Reprenez votre souffle et venez admirer, dans "Tous en piste et la Diva", la rencontre de Monsieur Caryl avec une envahissante Diva qui viendra également vers vous. Et oui, les enfants monteront sur scène. De cette rencontre jaillira un feu d'artifice de comédie, de chants, de jonglerie. Les enfants riront. Les adultes seront conquis. Vraiment !

 

 

http://www.animation-spectacle.com/index.php

 

 

 

 

 

20h30 – Théâtre amateur : « Tailleur pour dames », de Georges Feydeau. Par la troupe « Les deux masques » (France).

 

Qui n’a jamais entendu parler de « Tailleur pour dames », la célèbre pièce de Georges Feydeau ?
Dans ce célèbre vaudeville, l’auteur taille dans du velours les relations croisées de la petite
bourgeoisie du 19ème siècle, soit sa principale source d’inspiration. Laquelle l’a amené à bâtir un
répertoire d’une septantaine de pièces et de monologues.


Ecrite en 1886, « Tailleur pour Dames », qui est d’ailleurs sa première grande pièce véritablement
reconnue, lui a valu les encouragements d’un autre maître du genre, Eugène Labiche et a été
accueillie à bras ouverts au Théâtre de la Renaissance. Reprise de nombreuses fois dans les plus
grands théâtres, la pièce a drainé des noms tels que Jean-Paul Belmondo, Catherine Allégret et,
dernièrement a réuni Pierre Arditi, François Berléand, Emmanuelle Devos et Marthe Villalonga sur
France 2, en 2008.


La pièce met en scène Monsieur Moulineaux, auteur d’une cour invraisemblable, poussée à l’extrême, envers Suzanne Aubin. Au nez et à la barbe de sa propre femme et de sa belle mère. Quiproquos, chassés croisés, équivoques, maris trompés, portes qui claquent,… Appelez cela
comme vous le sentez. Nous, on dit simplement grandiose !


Cette fabuleuse pièce est donc revisitée par « Les deux Masques », une troupe française amateur de Vouziers. Une troupe dynamique qui arpente les planches depuis 1952. Tous les deux ans, elle présente un spectacle pour une vingtaine de représentations, en plus de la gestion d’un atelier théâtre jeunes et d’un spectacle annuel de clowns, « Les Hilario’s ». Le 6 novembre, ils vous présenteront un « Tailleur pour dames » à leur sauce, empreint de musique et de bruitages bien à eux. Nous y voilà ! Dans le théâtre amateur. Celui-là même qui respire le travail de toute une année, qui demande la coopération d’amis décorateurs, d’amis régisseurs, d’amies maquilleuses. Ce théâtre au parfum certes un peu rural, mais ô combien chaleureux.

 

http://fncta08.free.fr/deuxmasques/index.htm

 

 


 

23h00 – Concert gratuit : Les Straps.

 

Forts de leur Hamawé Roots Festival, The Straps font de chacune des scènes qu’ils arpentent  un voyage à travers les Appalaches. Aux oubliettes, les clichés sur la country. Ici, place aux influences oldtime, bluegrass, gospel. Soit des noms comme Bill Monroe et Doc Watson.


Revenons-en au temps de l’old-time music. Cette musique du vieux-temps, donc, qui résulte de la
culture des immigrés irlandais et écossais exploités par les compagnies coloniales britanniques dans les plantations du Mississipi. Et qui, armés de violons et de banjos, ont perpétué le répertoire appalachien.

 

Autre principale source d’inspiration des Straps, le bluegrass de Bill Monroe, un farouche défenseur de la tradition montagnarde, de l’Old-Time et des string-bands face à l’électrification des instruments qu’il considère comme une insupportable corruption. Le chant véhément et tendu, les parfaites harmonies vocales, la virtuosité des instrumentistes qui se succèdent en des solos où dominent les blue-notes font du bluegrass une musique improvisée, d’essence très moderne. Le bluegrass reprend beaucoup la formule des petites formations de jazz, mais avec des instruments montagnards : guitare, violon, banjo, mandoline, contrebasse et dobro.

 

Fermez les yeux, et écoutez ces rythmes de sonorités qui restent gravées dans toutes les mémoires : les mélodies des familles de fermiers du 19ème siècle. En plein coeur de Gaume, ne dites pas que ça ne vous tente pas ! On ne vous croira pas !

 

http://www.thestraps.be

 

 

 

 

 Suivi de soupe à l’oignon et d’un buffet de desserts offerts

 


Dimanche 7 novembre 2010

 

15h00 - Spectacle de clôture professionnel : « Rêve d’ange heureux », par Paolo Doss.

 

Pour clôturer le week-end, nous avons opté pour un spectacle professionnel destiné à tous les âges. « Rêve d’ange heureux » est un des cinq spectacles interprétés par Paolo Doss. Un one-man-show poétique et comique dans lequel l’artiste porte tour à tour les casquettes d’artisan du rire, de semeur d’espérance, de mime, d’improvisateur, de poète, de clown, de comédien. Par ailleurs, ce jongleur de mots est également clown aux Cliniques Universitaires Saint-Luc, où il donne son temps aux enfants en fin de vie.


Sur scène, Paolo Doss nous plonge dans le monde de la peur. Ou plutôt des peurs, car le saviezvous, elles sont innombrables ! La spécificité du spectacle, réside dans la manière de traiter ce sujet délicat pour tout un chacun : par le respect et le plaisir ! Car pour jeter bas les masques, il estimportant que le public se reconnaisse sans se sentir jugé, afin d'être amené à se poser uniquement les questions qu'il jugera bon de se poser à ce moment là, au-delà du plaisir immédiat de passer une bonne soirée. C'est pourquoi ce spectacle, sans être complaisant, est placé résolument sous le signe du rire, car personne encore n'a peur de... mourir de rire !


http://www.paolodoss.be/

 

Paolo Doss défini par… Julos Beaucarne :

« En pensant à Paolo Doss, je me disais qu'il fallait une grande dose d'intelligence et de perspicacité pour mesurer la largeur et la hauteur et la profondeur de son travail; il n'est point, que je sache, de chercheur qui se soit penché sur son oeuvre, il n'est point, que je sache,de thèse écrite sur lui mais cela viendra sans nul doute. C'est bien dommage qu'on ne rédige pas de thèses sur les saltimbanques vivants, la coutume veut qu'on parle surtout des morts, pourtant le proverbe dit : "Si vous avez des roses à me donner, donnez-les moi de mon vivant".


Paolo Doss comme vous allez le voir, est bien vivant, il est fait de chair et d'os, il crépite de tout son corps, et de toutes ses dents, sa langue n'est jamais en repos, son corps est en gesticulance. Paolo Doss dose le rire et ose le tragique, le tendre, le pathétique, ses outils sont les mots, la musique, le grognement, le gloussement, le claquettement, le sifflement, les claquettes ou le "stepett" aux pattes, toutes ses sorties verbales, musicales, tout son "tchatchage"nous entraînent dans le mouvement progressif du plaisir.


Ce voyageur textuel joue de tous les registres, il croit comme moi que les mots sont très
sympathiques et gagnent à être connus, il a un accent bien particulier, vous savez bien l'accent, c'est tout un pays qui sort d'une bouche, il roule les R et il n'a pas l'air de le faire exprès. Il ne peut pas trahir ses origines car il vient d'Italie, il est à lui tout seul une manière " d'Italie qui descendrait l'Escaut" et en plus, à ce que disent ses volubiles biographes, il viendrait aussi de toutes les Egyptes, il serait donc en même temps jocondiaque et pharaonesque. Un tantinet commedia dell'Arte, à quoi se mêlerait quelque mystère pyramidal.


Les prestations de ce multi-ethnique d'origine, originaire de toutes les directions de la rose des vents, ses prestations sont terriblement teintées de belgitude, ses performances tiennent de la magie et de la sortie clownesque. On a dit qu'il était un clone du clown Grock, de Chaplin, de Sol, de Dimitri; tout cela est faux, il est juste le clone de lui-même, il devient simplement ce qu'il est, il est juste attaché à la glèbe de ce pays où le hasard l'a poussé. Pour les enfants de la nuit, il est l'hirondelle qui annonce le printemps car il joue devant les enfants malades de ces maladies qui vous mettent en joue et vous clouent au lit au moment même où l'enfance ne rêve que de jeux, que de balades, que de sorties pour toucher l'air.

 

Pour résumer l'irrésumable, Paolo serait donc un actif activeur de particules, un cultivateur d'hectares de mots, un ranimeur de conscience, un ouvreur de voies, un compagnon de la fraîcheur première de l'enfance qui, l'air de rien, jetterait dans les oreilles des assoupis des bombes à retardement. Sur scène, il est seul comme devant la mort, et il fait monter sur les planches toutes les étoiles du firmament, il s'adresse aux cieux, à Dieu, à toi, à vous, à nous, il nous fait jouer avec l'inconnaissable, l'invisible.


Le saltimbanque parle de la banquise que sont les banques, il parle de la banqueroute humaine de l'économie mondiale, il parle de l'égologie que devrait devenir l'écologie. Il ouvre toutes grandes les portes pour faire entrer les anges, il sort de scène et revient Ensor.Tous ses personnages ne sont pas tombés sur leur langue, ils sont aussi volubiles que des volubilis, la scène est libre au gré des fictions, rien dans les mains, rien dans les poches, l'acteur-clown n'a d'autre ressource que lui-même, il met le rire au monde chaque jour, il exorcise la mort quotidienne et sauvage, celle des enfants cancéreux et celle des enfants de Grozny victimes de la guerre, il exorcise la mort quotidienne qui attend à la porte de tous les âges avant 7ans puis de 7 à 77 ans et même après. Mais il faut faire une fin et ouvrir le rideau fictif de cette scène imaginaire et vous présenter en chair et en os le saltimbanque Paolo Doss. »


Julos Beaucarne
10 décembre 1999

 

http://www.paolodoss.be/

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

« En scènes... Festival ! », contact

 

 

 

Nicolas Peiffer

Rue de Bampont, 5

B-6761 Chenois

 

063.44.56.60 – 0497.45.78.16

nicolas.peiffer@yahoo.fr

 

https://petittheatreentrenous.blog4ever.com



20/09/2010
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